LE
POUVOIR DES ENFANTS par Benoît Van Dieren
Depuis
quelques décennies, les adultes ( parents et intervenants judiciaires
et psychosociaux ) perdent de plus en plus les pédales face à
l'enfant du divorce.
Ils appellent donc de plus en plus souvent l'enfant à la rescousse
pour les aider à définir qui doit les éduquer et
comment : logique !?
LE
SILENCE ASSOURDISSANT DES PSY ET DES JURISTES
Un
message important que j'ai essayé de faire passer lors de l'émission
Écran témoin était que " Trop de pouvoir laissé
à l'enfant lui est néfaste, en particulier lors des séparations
parentales"
A
part les chaleureuses félicitations de quelques amies psy, parmi
les nombreuses réactions, toutes positives ou très positives
aux propos que j'ai tenu lors de l'émission, je n'ai reçu
aucune réaction de psy ou de juristes.
QUAND
LA NEUTRALITÉ BIENVEILLANTE PEUT ÊTRE MALTRAITANTE
Autant
je puis comprendre le silence des juristes qui n'ont pas à se
prononcer sur la valeur éthique de la norme, autant j'accepte
mal le silence des psy à propos d'un sujet qui engage tout l'avenir
des familles et donc de la société.
Si ce que j'ai dit est évident pour vous, alors s'il vous plait
dites le tout haut et vite car la loi en préparation sur le divorce
(en Belgique ) va renforcer encore l'implication de l'enfant (et à
un âge encore plus précoce ) dans le système judiciaire.
Avez-vous
peur d'enfoncer un petit coin dans l'actuelle idéologie du culte
de l'enfant ?
Evidemment
la neutralité bienveillante est plus confortable.
Personne ne risque de vous critiquer.
En
ce qui me concerne, j'aime le dialogue et la confrontation constructive,
dans l'intérêt des enfants. L'enjeu pour les familles est
vital.
Pour
ceux qui sont pressés et qui veulent un condensé de ma
pensée sur le sujet je recommande de lire mon article "
La question de l'enfant et de son utilisation dans le cadre familial
et judiciaire" sur le site www.co-mediation.net
Benoît
Van Dieren Octobre 2002